29 mars, 2018

CHILI: LE FILS DE BACHELET INCULPÉ


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NATALIA COMPAGNON ET SEBASTIAN DAVALOS AU TRIBUNAL
DE RANCAGUA, CHILI. LE 20 NOVEMBRE 2017
PHOTO RENE MERIÑO

La justice chilienne a inculpé mercredi pour corruption le fils de l'ex-présidente Michelle Bachelet et lui a interdit de quitter le pays pendant les 90 jours que va durer l'enquête, dans une affaire de fraude fiscale qui concerne également son épouse.
Sebastian Davalos, a été innocenté du principal chef d'accusation concernant sa femme, Natalia Compagnon, poursuivie pour fraude fiscale dans le secteur immobilier. Toutefois, la justice a donné son feu vert pour enquêter sur sa participation présumée à la préparation de rapports techniques commandés à son épouse, qui auraient été préparés à partir d'informations disponibles sur internet, et facturés pour d'importantes sommes.




28 mars, 2018

CHILI : DES ÉTUDIANTS RÉVOLTÉS, HEURTS À SANTIAGO

PHOTO PIENSA.PRENSA


Des étudiants manifestaient à Santiago contre la dernière décision de la cour constitutionnelle qui impacte la réforme sur la gratuité des droits de scolarité. Des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre. La cour constitutionnelle autoriserait donc les universités à faire des profits, c'est ce qui a déclenché leur colère. Car cette décision porte un coup à la réforme des droits de scolarité gratuits de l'ancienne présidente de centre-gauche Michelle Bachelet. Ce sont les universités privées qui avaient porté l'affaire jusqu'à la cour. 17 étudiants ont été arrêtés.
Les manifestants soutiennent que les tentatives du gouvernement pour améliorer la qualité et l'accès à l'enseignement supérieur sont insuffisantes.

 «CHILI : DES ÉTUDIANTS RÉVOLTÉS, HEURTS À SANTIAGO »

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26 mars, 2018

AU CHILI, DES VICTIMES D’UN PRÊTRE PÉDOPHILE SE DISENT « ENFIN ÉCOUTÉES


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« NI ZURDOS, NI TONTOS » ( NI  GAUCHISTES, NI STUPIDES ).
MANIFESTATION, DEVANT LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO,
CONTRE L’ÉVÊQUE DE LA VILLE D’OSORNO, JUAN BARROS.
PHOTO CRISTOBAL SAAVEDRA VOGEL.
Un mois après l’enquête de l’envoyé du pape au Chili sur le rôle d’un évêque dans un scandale de pédophilie, les victimes se disent satisfaites de l’écoute rencontrée et espèrent désormais de rapides résultats.
En prenant la défense, lors de son voyage au Chili en janvier, de Mgr Juan Barros, évêque d’Osorno accusé d’avoir couvert les agissements de l’ancien prêtre Fernando Karadima, un prédateur sexuel dont il fut très proche, le pape François avait choqué l’opinion publique. Il avait dû, peu après, s’en expliquer et présenter des excuses. Dans la foulée, il avait mandaté au Chili Mgr Charles Scicluna, promoteur de justice du Vatican connu pour son travail courageux de lutte contre la pédophilie dans l’Église. Sa mission : collecter les témoignages et toute information utile sur le cas de Mgr Barros.

GUERRERO, NATTINO ET PARADA


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GUERRERO, NATTINO ET PARADA
CÉRÉMONIE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES MANUEL GUERRERO,
SANTIAGO NATTINO ET JOSÉ MANUEL PARADA AURA LIEU À 
SANTIAGO DU CHILI LE LUNDI 1 AVRIL 2018 À 12H00 AU 
MONUMENT COMMÉMORATIF, «  UN LIEU POUR LA MÉMOIRE
NATTINO, PARADA Y GUERRERO » À PROXIMITÉ DE L'AÉROPORT 
DE SANTIAGO OÙ FURENT DÉCOUVERTES LES DÉPOUILLES 
DES VICTIMES 

GUERRERO, NATTINO ET PARADA
1985 -29 MARS- 2018
L'« Affaire des égorgés ( Caso Degollados ) désigne au Chili l'assassinat de trois intellectuels communistes sous la dictature de Pinochet, le 30 mars 1985.
«  UN LIEU POUR LA MÉMOIRE :
NATTINO, PARADA Y GUERRE
RO »
Une cérémonie à la mémoire des victimes Santiago Nattino, Manuel Guerrero et José Manuel Parada aura lieu à Santiago du Chili le dimanche 1 avril prochain. 






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    25 mars, 2018

    VÉNÉZUÉLA : LA COMPAGNIE DU GROUPE DE LIMA AFFECTE L'IMAGE DU CHILI


      MANUEL CABIESES DONOSO
    LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT SEBASTIÁN PIÑERA
    Caracas. Samedi 24 mars 2018. CCN/Bolivarinfos. Dans une lettre ouverte destinée au président chilien Sebastián Piñera, l'ex-directeur de la revue Punto Final Manuel Cabieses Donoso lui a demandé de défendre la participation du Venezuela au VIII° Sommet des Amériques qui va avoir lieu à Lima (Pérou).
    L’ANCIEN PRÉSIDENT DU CHILI, JORGE ALESSANDRI RODRÍGUEZ
    ET L’ANCIEN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS JOHN F. KENNEDY À LA 

    MAISON BLANCHE À WASHINGTON, D.C. LE 11 DECEMBER 1962
    Cabieses rappelle au président qu'il « à l'occasion de défendre les valeurs du pluralisme idéologique en Amérique Latine et le respect du droit des autres » au Sommet, les 13 et 14 avril prochain.


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    24 mars, 2018

    ARGENTINE. À 42 ANS DU COUP D’ÉTAT GÉNOCIDAIRE, DES MILLIERS DE MANIFESTANTS RÉCLAMENT JUSTICE

    « LEUR SEULE MAISON..., PRISON ORDINAIRE! »
    ARGENTINE. À 42 ANS DU COUP D’ÉTAT GÉNOCIDAIRE,
    DES MILLIERS DE MANIFESTANTS RÉCLAMENT JUSTICE
    PHOTO @ACTORPOLITICO

    Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté sur la place de Mai à Buenos Aires ce samedi 24 mars, date historique de lutte pour la vérité et la justice après la dictature qui a coûté la vie à près de 30.000 personnes portées disparues, après le coup d'Etat militaire du 24 mars 1976. Cette année, la manifestation appelée par le collectif Mémoire, Vérité et Justice a également dénoncé les mesures d'austérité du gouvernement national de Macri et des gouvernements provinciaux péronistes.
    « ILS NE NOUS ONT PAS VAINCUS ! »
    Révolution Permanente
    « A dónde vayan los iremos a buscar, olé, olé, olé, olá » [« Où qu’ils aillent, nous irons les chercher »], chantaient avec force les manifestants dont la colère n’a pas faibli depuis toutes ces années, tant l’impunité reste de mise pour les anciens tortionnaires et leurs complices. C’est pourquoi comme le rappelait Jazmin Jimenez, correspondante de La Izquierda Diario dans la manifestation : « Ce 24 mars n’a pas été une journée de commémoration. Ça a été une journée de lutte où la mémoire, la vérité et la justice ont mobilisé des milliers et des milliers de personnes, pas seulement dans les rues de la capitale, mais dans les rues de tout le pays ». 

    23 mars, 2018

    MARTIN VIZCARRA DEVIENT LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU PÉROU


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    MARTIN VIZCARRA DEVIENT LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU PÉROU
    À LA SUITE DE LA DÉMISSION DE SON PRÉDÉCESSEUR

    PHOTO ERNESTO ARIAS

    L’ancien vice-président a pris la place de Pedro Pablo Kuczynski, qui a quitté ses fonctions, impliqué dans un scandale de corruption.

    LE VICE-PRÉSIDENT DU PÉROU MARTIN VIZCARRA
    PARLE PENDANT UN ENTRETIEN À SON BUREAU
    À LIMA LE 31 MARS 2017.
    PHOTO REUTERS
    Martin Vizcarra, jusqu’ici premier vice-président péruvien, a prêté serment vendredi 23 mars devant le Parlement en tant que chef de l’Etat. Il devient ainsi président quelques jours seulement après la démission de Pedro Pablo Kuczynski.



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    22 mars, 2018

    DES CENTAINES DE MILLIERS DE PERSONNES DANS LA RUE POUR DÉFENDRE SNCF ET FONCTION PUBLIQUE


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     LA JOURNÉE DE MOBILISATION
    Des centaines de milliers de personnes dans la rue pour défendre SNCF et fonction publique 323 000 personnes ont manifesté, selon le ministère de l’intrérieur, plus de 500 000, selon la CGT. Le syndicat propose une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril.
    Lors de la manifestation des cheminots à Paris, le 22 mars.
    Fonctionnaires, cheminots, étudiants, retraités… Jeudi 22 mars, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour exprimer leur désaccord avec la politique du gouvernement Philippe.

    À l’appel des sept syndicats représentatifs dans la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC), les fonctionnaires étaient invités à protester contre la suppression annoncée de 120 000 postes, le rétablissement du jour de carence et le gel des salaires. En parallèle, les agents de la SNCF entendaient dire leur opposition à la volonté du gouvernement de réformer la SNCF par ordonnances, en la transformant en société anonyme et en abandonnant le statut de cheminots à l’embauche.

    Quelque 180 défilés étaient prévus dans tout le pays pour cette première mobilisation nationale de l’année qui a rassemblé 323 000 manifestants, selon le ministère de l’intérieur, et plus de 500 000 selon la CGT. Saluant une « mobilisation puissante », la CGT propose désormais l’organisation d’une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril prochain.

    « On est juste là pour conserver nos droits »

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    À Paris, ce sont 47 800 personnes qui ont défilé à l’appel des syndicats de fonctionnaires et de la SNCF, selon le premier décompte indépendant réalisé par le cabinet d’études Occurrence pour plusieurs médias français, dont Le Monde. La préfecture de police a annoncé le chiffre de 49 000 manifestants pour les deux défilés parisiens, la CGT parlant, elle, de 65 000 participants.

    Dans les cortèges, les cheminots ont exprimé leur « ras-le-bol » face à des conditions de travail « qui se dégradent » et leur peur de l’avenir, malgré le son joyeux des pétards et des sifflets qui accompagnait les manifestants. « C’est difficile de voir ce que l’opinion publique pense de nous, de voir qu’on est l’entreprise sur laquelle tout le monde tape, alors que notre seul privilège, c’est de ne pas payer le train, comme un salarié d’EDF qui ne paie pas l’électricité, regrettaient par exemple Magali, Sophie et Kristelle, toutes trois salariées de l’entreprise ferroviaire et croisées devant le parvis de la gare de l’Est. Le reste, c’est beaucoup de contraintes. »

    SERVICE PUBLIC : UNE BATAILLE  
    POUR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL
    De Nantes à Toulouse en passant par Marseille et Strasbourg, les mêmes mots d’ordre fleurissaient sur les bannières : défense du service public, halte à la « casse sociale »… Dans le cortège des cheminots parisien, Alexandra, une assistante sociale rencontrée par l’un de nos envoyés spéciaux résumait l’état d’esprit général :

    « On est là juste pour conserver nos droits. On ne demande même pas d’augmentation de salaire, même si on gagne à peine plus que le smic après trois ans d’études. On veut juste les moyens de faire correctement notre boulot.»

    En marge de la manifestation des cheminots, près de la place de la Bastille à Paris, vers 15 h 45, le 22 mars.

    Quelques incidents sont survenus en marge des cortèges. Des jeunes, cagoulés, se sont livrés à des dégradations à Paris et ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué en usant d’un canon à eau et de gaz lacrymogènes. A Nantes également, des échauffourées ont eu lieu entre jeunes et policiers.

    À Marseille, plus de 10 000 personnes selon la police – 55 000 selon les organisateurs – ont défilé dès 10 heures du matin au départ du Vieux-Port, sous un soleil presque printanier, pour dénoncer la politique du président Macron. Un défilé unitaire où flottaient notamment les bannières des syndicats SUD, FSU, UNSA, CFDT, mais où la CGT fournissait visiblement le gros des troupes.

    À Rennes, le cortège a réuni 7 500 à 8 000 manifestants selon les syndicats, 5 600 selon la préfecture. En première ligne de la foule bigarrée figuraient les postiers, parmi lesquels des salariés de bureaux rennais en grève depuis plus de soixante-dix jours. Une caisse de solidarité, sous forme de petite tirelire, recueillait les dons en leur faveur.

    Les chiffres des manifestations

    « L’IDÉE DE SERVICE PUBLIC EST REMISE EN CAUSE »
    Près de 10 000 personnes ont notamment manifesté à Marseille, Nantes, ou Lyon, 11 000 à Toulouse mais également 1 300 à Auch, 2 300 à Reims, 1 800 à Saint-Nazaire, 4 500 à Perpignan, selon les chiffres de la police.

    À Marseille, on comptait plus de 10 000 personnes (55 000 selon les organisateurs).

    Selon une première estimation, 10 000 personnes défilent à Toulouse d’après la police et 25 000 d’après les syndicats.

    À Rennes, le cortège a réuni entre 7 500 à 8 000 manifestants selon les syndicats et 5 600 selon la préfecture.

    À Rouen, les syndicats annoncent 15 000 manifestants, contre 4 800 selon la police. Au Havre, l’écart est également important : 6 500 manifestants selon la CGT, contre 2 700 selon la police.

    À Strasbourg, les organisateurs revendiquent 5 000 manifestants, ils étaient 3 500 selon la police.


    REGAIN DE PATRIOTISME AU CHILI SUR LA QUESTION DE L'ACCÈS À LA MER DE LA BOLIVIE


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    « CONDORITO ET EVO MORALES »
    C'est un conflit frontalier vieux de plus de 130 ans sur lequel se penche cette semaine la Cour internationale de Justice de la Haye, avec cette question : le Chili doit-il renégocier avec son voisin bolivien la question de l'accès à l'océan Pacifique ? C'est ce que demande la Paz, privée de sortie maritime depuis une guerre avec son voisin chilien. La Bolivie avait alors perdu tout son territoire côtier, ainsi que de nombreuses ressources minières. Le Chili présente ses arguments devant la Cour à partir de ce jeudi 22 mars 2018. Quelle que soit son issue, ce procès provoque en tout cas un regain de nationalisme dans le pays.
    « Le Chili n'a aucune obligation de négocier avec la Bolivie, tout est déjà dans le traité signé après la guerre entre les deux pays ». C'est ce que vont tenter de démontrer les avocats du Chili ce jeudi devant la Cour internationale de Justice de La Haye.




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    21 mars, 2018

    PÉROU : LE PRÉSIDENT PEDRO PABLO KUCZYNSKI ANNONCE SA DÉMISSION


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    PEDRO PABLO KUCZYNSKI, LE PRÉSIDENT PÉRUVIEN.
    PHOTO MARIANA BAZO
    À la veille d'un probable vote du Parlement pour le destituer en raison de ses liens avec le groupe de BTP Odebrecht, au cœur d'un vaste scandale de corruption, le chef de l'État péruvien a décidé de se retirer dans un message adressé à la Nation. 
    LE PRÉSIDENT PÉRUVIEN 
    PEDRO PABLO KUCZYNSKI, 
    LE 10 MARS 2018 LORS 
    D'UNE RENCONTRE AVEC 
    SON HOMOLOGUE CHILIEN À SANTIAGO 
    PHOTO CLAUDIO REYES  
    Il est le cousin de Jean-Luc Godard, a grandi dans la jungle amazonienne et été banquier à Wall Street: Pedro Pablo Kuczynski, président péruvien au profil atypique, n'aura pas tenu deux ans au pouvoir, emporté par le scandale de corruption Odebrecht. Le chef de l'État a présenté mercredi sa démission, à la veille d'un probable vote du Parlement pour le destituer, dans un message à la Nation retransmis à la télévision.



    20 mars, 2018

    CIJ: LA BOLIVIE SE BAT AVEC LE CHILI POUR UN ACCÈS À LA MER


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    LE PRÉSIDENT BOLIVIEN EVO MORALES (À GAUCHE)
    SALUE LE VICE-MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
    CHILIEN ALFONSO SILVA LORS DE LA PREMIÈRE JOURNÉE
    D'AUDIENCE DEVANT LA COUR INTERNATIONAL
    DE JUSTICE DE LA HAYE, LE 19 MARS 2018
    PHOTO JERRY LAMPEN. AFP
    Le président bolivien Evo Morales a espéré lundi une décision «équitable» de la Cour internationale de justice (CIJ) pour que son pays enclavé retrouve un accès souverain à l’océan Pacifique, que lui refuse le Chili depuis plus d’un siècle.
    Libération avec l'AFP
    La Bolivie, pays le plus pauvre d’Amérique latine, cherche à ramener son voisin chilien à la table des négociations pour résoudre le différend sur l’accès précieux à la mer, qui mine leurs relations bilatérales.




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    19 mars, 2018

    LA BOLIVIE SE BAT AVEC LE CHILI DEVANT LA CIJ POUR RETROUVER UN ACCÈS À LA MER


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    « #MER POUR LA BOLIVIE »
    La Bolivie a plaidé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour retrouver un accès souverain à l’océan Pacifique, que lui refuse le Chili depuis plus d’un siècle. La Bolivie, pays le plus pauvre d’Amérique latine, cherche à ramener le Chili à la table des négociations pour résoudre le différend sur l’accès précieux à la mer, qui mine leurs relations bilatérales.
    La Paz a exhorté Santiago à reprendre les pourparlers, affirmant devant les juges de la cour internationale que le Chili avait « l’obligation de négocier avec la Bolivie afin de parvenir à un accord accordant à la Bolivie un accès souverain à l’océan Pacifique ».



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    DESSIN DE DRAGAN
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    18 mars, 2018

    18 MARS 1871, LA COMMUNE DE PARIS À LA RÉPUBLIQUE


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     « CRI DU PEUPLE » JACQUES TARDI

    À l'initiative et l'appel à la population du Collectif des communes, Vive la commune vivent les communes dimanche 18 mars, les élus parisiens et maires communistes de banlieues installent un village éphémère, place de la République à Paris, pour célébrer le 18 mars 1871, date de naissance de la Commune de Paris.
    LA COMMUNE DE PARIS


    L'Humanité
    C'est l'occasion pour eux de défendre les communes menacées de disparition par la réforme territoriale, la baisse des dotations, la disparition de l'autonomie fiscale, la suppression des services publics et biens des pouvoirs qui leur sont propres. C'est aussi l'occasion de rappeler les idéaux de la Commune de Paris.





    « Que l'on compare ceux qui, à Paris, sont montés à l'assaut du ciel avec ceux qui sont les esclaves du céleste Saint-Empire romain de la Germanie prussienne, avec ses mascarades posthumes et ses relents de caserne et d'église, de féodalité et surtout de philistinisme.» [MARX À KUGELMANN, LONDRES, LE 12 AVRIL 1871]

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    17 mars, 2018

    CHILI: LES FAMILLES DE DISPARUS DE LA DICTATURE CONTRE LE PROJET D'AMNISTIE


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    VICTIMES DE LA DICTATURE CRIENT LEUR COLÈRE ET DEMANDENT JUSTICE.
    TOUTES BRANDISSENT DES PHOTOS D'OPPOSANTS DISPARUS
    SOUS LE RÉGIME DU GÉNÉRAL PINOCHET.
    PHOTO CLAUDIO REYES


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    RADIO FRANCE INTERNATIONALE - RFI
     LES FAMILLES DE DISPARUS DE LA DICTATURE CONTRE LE PROJET D'AMNISTIE
    PAR JUSTINE FONTAINE DIFFUSION : SAMEDI 17 MARS 2018
     Durée: 00:01:39
    Des familles de victimes de la dictature chilienne ont manifesté ce vendredi 16 mars 2018 devant le palais présidentiel à Santiago contre le projet du nouveau ministre de la Justice de permettre aux prisonniers âgés ou malades de finir leur peine à la maison. Une mesure qui concernerait aussi les criminels du régime Pinochet. 
    Justine Fontaine
    NOMS DES VICTIMES DE LA DICTATURE D'AUGUSTO PINOCHET
    AFFICHÉS SUR « MÉMORIAL DE DÉTENUS-DISPARUS ET 

    D'EXÉCUTÉS POUR RAISONS POLITIQUES » DANS LE CIMETIÈRE 
    GÉNÉRAL DE SANTIAGO DU CHILI EN,  SEPTEMBRE 2014
    PHOTO MARTIN BERNETTI 

    À quelques mètres du palais de la Moneda, des dizaines de familles de victimes de la dictature crient leur colère et demandent justice. Toutes brandissent des photos d'opposants disparus sous le régime du général Pinochet. Claudia Godoy porte la photo de son père : « Mon père est un médecin, qui a disparu depuis son arrestation le 4 août 1976. Jusqu'à aujourd'hui, on ne sait pas ce qu'il s'est passé. » 

    Claudia Godoy est révoltée par la proposition du ministre de la Justice qui permettrait aux criminels de la dictature malades ou très âgés de sortir de prison. D'autant plus que la plupart d'entre eux n'a donné aucune information pour aider à retrouver les corps des disparus. « C'est une gifle terrible pour nous, les familles. Les crimes dont on parle ne sont pas n'importe lesquels. »

    La mesure est demandée depuis longtemps par la droite la plus conservatrice, proche des militaires, et par les criminels de la dictature eux-mêmes. « Inacceptable  juge Gisela Coussy, qui n'a jamais pu enterrer son père, l'une des 3 000 personnes tuées ou disparues sous le régime du général Pinochet. « Ils n'ont eu aucune pitié, et maintenant ils veulent nous faire croire qu'ils sont à plaindre. Moi je n'y crois pas », confie-t-elle.

    L'association des familles des disparus a prévu de remettre lundi une lettre au président de droite Sebastian Piñera, pour demander l'abandon de cette mesure.