09 mai, 2017

ARGENTINE : UNE DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME POURRAIT LIBÉRER DES TORTIONNAIRES DE LA DICTATURE

MANIFESTATION DE L’ASSOCIATION DES MÈRES DE LA PLACE DE MAI, POUR LA VÉRITÉ SUR LES DISPARITIONS D’ENFANTS PENDANT LA DICTATURE MILITAIRE, À BUENOS AIRES, LE 20 AVRIL. PHOTO EITAN ABRAMOVICH
Une manifestation est organisée, le 10 mai, contre un verdict grâce auquel des centaines de responsables de crimes contre l’humanité pourraient voir leur peine réduite.
Par Christine Legrand
LES MÈRES DE LA PLACE DE MAI S'ÉLÈVENT CONTRE UNE 
DÉCISION QUI POURRAIT FAIRE JURISPRUDENCE SUR LES 
PEINES DE PRISONS DE 700 PERSONNES CONDAMNÉES POUR 
CRIME CONTRE L'HUMANITÉ DURANT LE DICTATURE. 
PHOTO ALEJANDRO PAGNI 
Près de trente-cinq ans après le retour de la démocratie en Argentine, les crimes commis par la dictature militaire (1976-1983), qui a fait 30 000 disparus, selon les organisations de défense des droits de l’homme, sont à nouveau source de débats. Une vive polémique ne cesse d’enfler à Buenos Aires après un verdict, rendu le 2 mai par la Cour Suprême, qui permet une réduction des peines de prison des anciens tortionnaires.





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