17 mars, 2014

SOUTENIR LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE LATINE

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

MANIFESTANT VÉNÉZUÉLIEN À CARACAS, VENDREDI 14 MARS. PHOTO JORGE SILVA

Le 7 mars 2014, la nouvelle présidente du Chili Michelle Bachelet a été on ne peut plus claire: « nous ne soutiendrons jamais un mouvement qui refuse le résultat des élections et cherche à renverser par la violence un gouvernement élu librement et démocratiquement »
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]             

VENEZUELA : L'OPPOSITION FACTIEUSE DANS RÉSEAUX SOCIAUX 
La présidente argentine Cristina Fernandez rappelait le 1er mars qu’« indépendamment des idées, nous devons défendre la démocratie et condamner la tentative de coup d’État contre la République Bolivarienne »

« DILMA, MICHELLE ET CRISTINA, DANS LE VISEUR DE L'OPPOSITION FACTIEUSE » 

C’est un fait : alors que la plupart des présidents et des mouvements sociaux d’Amérique Latine rejettent l’insurrection de l’extrême droite au Venezuela, les journalistes occidentaux sont passés en quarante ans de la dénonciation du coup d’État contre Salvador Allende à la justification – active ou conformiste – du plan qui visait à renverser un gouvernement qui a « organisé 19 scrutins en 14 ans » (Dilma Roussef, Bruxelles, 24/2/2014). Serait-ce parce que l’irruption du suffrage universel dans les sociétés latino-américaines porte au pouvoir des politiques qui s’émancipent du dogme du libre marché? Ou l’inculture historique et le formatage qui règnent dans les écoles de journalisme ? Quarante ans de concentration privée des médias et d’involution idéologique font que la majorité des journalistes occidentaux sont devenus [ Les Nouveaux Chiens de garde  ] capables d’oublier les décisions des électeurs, de faire des paramilitaires ou des militants d’extrême droite des « combattants de la liberté », et d’un État qui ose défendre les institutions démocratiques un « État répressif ».