09 novembre, 2013

PRÉSIDENTIELLE, SUR FOND DE COLÈRE SOCIALE

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MICHELLE BACHELET. PHOTO LUIS HIDALGO 
À dix jours des élections générales, la quasi-totalité des services publics municipaux sont paralysés. Les agents territoriaux dénoncent précarisation et désengagement de l’État.

Santiago (Chili), envoyée spéciale. Les villes
GRÈVE DES SERVICES
PUBLICS MUNICIPAUX
chiliennes sont paralysées mais tout se passe comme si cet événement n’existait pas. Des panneaux lumineux aux affiches méga-géantes sur les toits des immeubles : les plus beaux sourires d’une foule de candidats aux élections présidentielle, sénatoriales, législatives, régionales s’offrent aux passants. Les militants s’activent sur les grandes artères et dans les quartiers. Achevés les débats contradictoires télévisés, les instituts de sondage tablent sur une victoire de l’ex-présidente socialiste, Michelle Bachelet, dès le premier tour, le 17 novembre 2013.